10/30/2013

KITCH'N ROCK - 2013 .10. 5

From CONCERT & CO

Alors que de nombreux concerts et festivals étaient programmés ce soir là, MICK WIGFALL & THE TOXICS avaient décidé de se produire dans un restaurant du centre ville ! Beau défi !

(NdPh 1 : il vous manque une info importante : Mick Wigfall est le cuistot de ce resto, qui fêtait son premier anniversaire : c'est lui qui en fait les burgers, d'où le lieu du concert et le groupe ! ;-))

Pour ma part j'avais donc choisi de me rendre au kitch'n rock. A 21 heures, devant la petite salle occupée en grande partie par le groupe, la rue pavillon s'est rapidement retrouvée entièrement envahie par le public. Le groupe a enchainé pendant plus d'une heure des morceaux d'une efficacité redoutable. Encore un très bon concert..

Bravo à MICK WIGFALL & THE TOXICS (Quand est-ce que ce groupe jouera dans les festivals "rock'n roll / rockabilly ? Un peu de nouveauté ferait du bien !!!)


(NdPh 2 : MW & the Ts ont bien joué dans un/notre festival, Phocea Rocks, l'été dernier, la chronique est en ligne ! Mais vous étiez parti en vacances peut-être ? ;-) 

7/13/2013

SUD SIDE - 2013 .07. 5

From CONCERT & CO


Aujourd’hui, épisode 4 du Phocéa Rocks, avec La Rue du Rock et la soirée Sud Side. C’est l’heure de l’apéro, on se dirige tout d’abord rue Consolat qui a été investie pour l’occasion par différents groupes de la scène marseillaise….très bonne ambiance et on se régale à déambuler avec notre bière, on est dans l’esprit festival. Mais je laisse mes collègues vous raconter tout ça.

Donc, migration vers la soirée Sud Side, on m’avait promis du rockers tatoués et un lieu hors norme….étant néo-marseillais, j’avais hâte de voir cette scène mythique de l’underground marseillais. Arrivée à la cité des arts de la rue, avec son bus qui trône à l’entrée, et découverte de l’atelier Sud Side, et là je tombe sous le charme de cet endroit incroyable et je comprends en discutant avec les habitués qu’ils ne veulent pas trop partager ce bien…..mais ce soir on ouvre les portes et on fait tous la fête ensemble! Les adeptes et non initiés arrivent tranquillement et se baladent et s’interloquent sur l’avion planté au milieu du hangar.

Pour la musique, au programme, punk, garage et rockabilly avec tout d’abord le trio Thee Atom Brain qui nous envoie une série d’uppercut, histoire de lancer la soirée sur un rythme punk. Ce jeune trio, dont le bassiste joue sa dernière partition avec le groupe, nous sort leurs tripes et nous joue leur playlist classique qui inclue entre autres Brain Machine, UFO ou speed. Donc jolie performance avec une mention spéciale au batteur qui me confie d’ailleurs que l’album devrait sortir en septembre. Petit bémol, je trouve dommage que sur scène il ne sonne pas plus garage psyché comme sur leur EP….car y’a du Thee Oh Sees chez ces jeunes gens….donc assumez !…..et je pense également que l’album devrait être une belle surprise.

Petite entracte, avant l’entrée dans l’arène de Mick Wigfall et ses Toxiques, trio improbable sur la forme (un catcheur mexicain, un métalleux et un un crooner) mais drôlement efficace sur le fond. Ces figures locales de l’underground marseillais ne sont plus à chroniquer telle leur notoriété sur scène est grande (cf toutes les critiques ditirambiques sur Concert and co). Et ce soir, ils font honneur à leur réputation et nos corps se mettent à bouger, de manière involontaire évidemment, sous les cordes de la contrebasse que Mick Wigfall claquent avec punch! Sur le contenu, le groupe enchaine compos perso comme More of that feeling et reprises qui nous donnent l’impression d’être dans un gros jukebox qui nous fait voyager dans le temps, on reconnaitra ainsi Drives me Wild de Dr Feelgood ou encore Poor Man's Prison de Gene Vincent. Le concert se termine sous les acclamations du public conquis encore une fois par ces représentants du rock’n’roll originel.

Fin du concert, et la soirée qui suit se met tranquillement en place et tout le monde va venir bouger sur cette grande piste et ceci jusque 4h du matin. Ce qui permet de mettre le point final à cette journée du Phocéa Rocks bien remplie et qui aura ravi tous les fans de culture Rock mais également, je l’espère, les profanes.

4/22/2013

LE MOLOTOV - 2013 .04. 19


From CONCERT & CO

Mick WIGFALL & the TOXICS au Molotov !!!!

Même lorsque la salle s'appelait le Balthazar, rares ont été les groupes qui ont généré une telle ambiance. Un ami m'avait parlé de ce trio il y a quelques temps et m'a convaincu de l'accompagner m'assurant que je ne regretterai pas mes trois euros dépensés pour l'entrée !!! Trois euros, hallucinant pour un concert comme celui-ci !!! Le début de soirée a été assurée par les Hot rod zombies, jeune groupe de la région, dont le set efficace, mais joué sans trop de conviction aurait mérité une programmation un peu plus tardive. Jouer devant une quarantaine de personnes faisant des allers et retours entre la salle et le bar n'est jamais facile, mais c'est quelquefois le sort des premières parties.

La salle s'est ensuite remplie rapidement et lors du changement de plateau l'excitation à commencé à se faire ressentir dans toute la salle ! Vers vingt deux heures trente, un anglais gominé est arrivé sur scène, une bière à la main et a annoncé le groupe. A ce moment là, ce sont deux cents personnes qui se sont ruées vers la scène. La musique d'un feuilleton des années soixante dont je ne me souviens plus le titre a retenti. C'est sur ce "jingle" qu'est apparu SEB, le guitariste au cheveux long et t-shirt des ramones. Hurlement de filles pressées contre les retours, et apparition de Mister K, le batteur portant une chemise mexicaine et un masque de catcheur, comme sur l'affiche aperçu à l'entrée. Hurlements également pour celui-ci alors que le guitariste attaque dès la fin du "jingle", le premier morceau en balançant avec sa Gibson un riff à la Bo Diddley. Il est suivi par le batteur qui commence à frapper comme un sourd sur son tom bass à l'aide de mailloches.
Mick WIGFALL les rejoint et c'est le début d'un set d'une vingtaine de morceaux dont l'intensité nous rappelle agréablement d’autre groupes comme…. le Clash ! (Oui, je n’ai pas peur des mots !!! Ca tue, c’est bon, ça envoie, pas de chichis….)
Une tension qui fait que le groupe semble toujours être sur le fil du rasoir. Au bout d'une petite heure, Mick annonce le dernier morceau, Drives me wild de Doctor Feelgood. ra salle chauffée à blanc ne veut pas en rester là !!! Un premier rappel et ce sont deux autres morceaux dont le dernier, Pritty plad skirt , au rythme hypnotique, achève nos tympans fortement maltraités depuis le début du concert.
Alors que la chanson prend fin, une nana monte sur scène se met à danser, suivi d'une deuxième et d'une troisième. Un partie du public réclame un deuxième rappel. Baby please don't go ! Baby please don't go ! Baby please don't go ! Le groupe entame le morceau à la façon de Them et la scène est alors envahit par le public qui se met à danser au rythme de la chanson qui durera presque une dizaine de minutes sous l'oeil inquiet de l'équipe du Molotov. Moment surréaliste où les filles se frottent au guitariste, essaient d’arracher les vêtements de Mick et entament une danse très sexuelle autour du batteur !
Fin du concert. Le trio s’éclipse dans les loges suivi rapidement par plusieurs jeunes femmes ! That’s rock’n roll

7/21/2012

ENTHROPY - 2012 .06. 16


 From CONCERT & CO

Ce soir, à marquer d'une pierre noire. Ce soir, à marquer au fer rouge.Comme un désir d’autodafé. Ce soir, c'est la dernière soirée dans ce creuset rocknrollien, Enthropy. Alors, peu importe, en fin de compte, le concert de ce soir. Il sera excellent. Excellent, de toute manière, puisqu’ultime. Célébration.

Nous sommes nombreux, freaks et autres, spectateurs de tous styles de concerts , des centaines de groupes et d’évènements qui se sont passés là. Musiciens, acteurs et spectateurs, tous acteurs de la fête. Ce soir, c’est grandiose. Et même si il manque quelques membres de la scène Marseillaise, on sait bien qu’ils sont de tout cœur avec nous.
Big Up en passant sur ces lignes à ceux qui n’ont pas économisé leur énergie, leur fric, leur temps et leur passion, et qui ont créé et fait tourner ce lieu pendant ces presque 3 ans, malgré vents et marées et en total indépendants.
STANDING OVATION!!!! donc à Dave, Lionel, Greg et Meillo Terror et bien sûr aux supporters ardents du lieu : Mickael, Brice (Von Pripyat), Juan, Keissa (Piranha) , Meriem, Alex (Cyprine) et aux autres qui ne sont pas des moindres mais dont la liste allongerai cette petite chronique comme un bottin mondain !

Alors, pour cette dernière nuit, armes affûtées , lipstick, shoes, etc , et foies prêts pour l’Apocalypse, Iha ! Fournaise totale. Tous et toutes sont beaux et belles. Le concert commence et à peine le temps de passer par l’abreuvoir ffffftt ! Mick Wigfall & The Toxics ! Enorme contrebasse, un Christ charismatique à la guitare, et un batteur catcheur. Fuckin’ Hell Rockabilly. Au bout de quelques minutes, toute la salle est dans un terrible jive et on en redemande ! Que c’est bon de se laisser porter par le rythme, dans cette pénombre hors de l’espace et hors du temps . A partir de ce soir, il y aura ceux qui étaient là, et les autres. Les titres s’enchaînent, je swingue, seule, un peu avec chacun autour… Que des figures connues, ici, ou presque. On est entre soi, et, comme à South Park, ya que des gens sympas. Le gig fini - oui, en fait on a fini par libérer Mick Wigfall, mais ça a pas été simple, au bout de plusieurs rappels


From CONCERT & CO

Rhaaaââ parfois c'est chouette, finalement, d'être en retard ! Je m'en serais voulu de griller la politesse à Miss Jewel, émérite et poétique chroniqueuse attitrée de l'Enthröpy, qui nous a tous mis dans le vent loin, loin derrière sa silhouette élancée. Pour ma part et malgré toute l'affection que j'avais pour cet endroit, je dois finir à 5 chro en comptant les réactions, pas génial !

Il était une fois l'Enthröpy, donc. Une salle inadaptée, dans une rue hors circuit noctambule, tenue par des créatures que not'Président précédent (et peut-être même encore l'actuel) auraient considérés comme des inutiles, voire des nuisibles. Qui n'ont pourtant jamais demandé un centime en échange de la programmation richissime de quelque 200 concerts par an proposée depuis 2009 (Concertandco en a chroniqué 40, c'est le max qu'on a pu assurer et c'est environ quand même 40 millions de fois plus que la Provence !). Qui ont pourtant aménagé un sas nickel mais n'ont pas pu maîtriser le raffut qu'en faisaient les gens heureux et saouls qui en sortaient, dans la rue Consolat.

Vous êtes marseillais et vous n'y êtes jamais allé, vous avez des regrets ? Que les bras vous raccourcissent et que le cul vous gratte ! Do It Yourself, c'était là. 10 euros la carte pour 5 bières (bio, les bières !), la carte étant elle-même un vieux ticket de tombola du siècle dernier. Tout le monde y était bienvenu à l'Enthröpy, on s'amusait même à en dire qu'on y retrouvait les gens qu'on avait refusé à la Machine à Coudre (et dieu sait qu'on ne refuse pas grand-monde déjà là-bas !). Tous les styles abordés, du hip hop à la cumbia en passant par les groupes, groupes au nom double! double!

Ce dernier soir, c'est les Mick Wigfall & the Toxics qui s'y collent, fallait bien que ça tombe sur quelqu'un. Ca vient clôturer une belle trajectoire d'un an, presque jour pour jour, de ce "nouveau groupe" marseillais, qui a commencé sauf erreur à la Fête de la Musique au Petit Longchamp, pas très loin d'ici. Il eut été dommage qu'ils ne vinssent point jouer à l'Enthröpy. On a déjà écrit un certain nombre de fois (ici par exemple) tout le bien qu'on pensait de ce trio sur scène, on a même chroniqué son irréprochable disque de reprises de rock'n'roll old school : pour tout dire il n'y a pas grand-chose à ajouter.

Le concert de ce soir est comme tous les autres, super : tout au plus on découvre avec intérêt les progrès (très progressifs...) du leader en français. On pourrait recopier la set-list pour citer les bons titres, mais on l'a prise en photo. Echantillon non exhaustif de ces tubes inamovibles ? Teenage Kicks, Did you mean Jelly Bean, She's too much for me, Big in Japan (toujours aussi bien imité, Tom Waits qui a d'ailleurs joué ici tout récemment, mais oui !), Poor Man's Priseon, Egyptian Reggae, Nervous breakdown (trois jours dans la tête celle-là !), I ain't got You, Baby Please don't go (toujours le climax du concert), Pretty Plad Skirt (un chanson d'un loser magnifique, pile le finale qu'il fallait !)...

A la fin comme au début, la salle est pleine et heureuse, le groupe n'en a pas rajouté dans le pathos, mais a envoyé toute la gomme. Guitare, batterie et contrebasse crient pitié. Personne n'a l'air de vraiment croire que l'endroit ferme ce soir.... Super concert d'un super groupe, on savait déjà tout ça mais au moins, j'y ai trainé une personne qui n'avait jamais vu le groupe, et une autre qui n'avait jamais vu la salle non plus (il était temps...). Une délégation débarque à ce moment-là de la Machine à Coudre (où il y avait aussi une belle affiche), mais trop tard : ils sont baisés, Enthröpy 1.0 est morte ! M'enfin ils pourront y boire un coup quand même, à la santé des lieux alternatifs à Marseille Capi-Cul 2013...

7/10/2012

COSMIC TRIP FESTIVAL - 2012 .05.19


From ZIKANNUAIRE


Une courte pause pour le changement de plateau effectué par le staff, le temps d'une pause huîtres vin blanc et fromage pour nous et c'est l'heure de Mick Wigfall & The Toxics. Première découverte de la journée et non des moindre, ce trio anglais annonce la couleur : c'est résolument rock'n roll. Mick Wigfall à la contrebasse et au chant et ses compères sont d'une efficacité redoutable, loin de réaliser une copie conforme des rockeurs d'autrefois, ils nous gratifient même d'une magnifique reprise de Tom Waits Big In Japan, magistralement interprété, pour s'attaquer à ce monument, il faut avoir un sacré niveau … et bien ils l'ont et le reste de la prestation n'a été qu'un pur moment de bonheur, groupe à suivre les yeux fermés.

4/09/2012

LE TROLLEYBUS - 2012 .03.31

From CONCERT & CO 

La soirée a débuté avec Doctor savage. Tout droit sorti d'un film de Tarantino, il a enchainé seul au piano pendant un peu plus d'une demi heure des morceaux de rhythm & blues très sensuels et "tendus". Doté d'un style et d'une voix digne des plus grand nous regrettons de l'avoir raté la veille à l'Enthropy, son set étant évidemment trop court ce qui était un petit peu frustrant vu la qualité de sa prestation.

Que dire de Carlos & The Bandidos !.... Parfait. Du rockabilly/rock'n roll comme eux seuls savent jouer. Un set d'une heure pendant lequel ils nous ont fait le plaisir de jouer fever mais aussi le Jockeyfull of bourbon de Tom Waits. Les tenues, la voix du chanteur et le jeu du guitariste nous on permis de constater que les anglais ont ce petit plus qui fait que.........on adore.

Pour terminer la soirée, le clous du spectacle, toujours au top, le power trio n'a pas failli à sa réputation. MICK WIGFALL & The TOXICS nous ont encore prouvé qu'ils sont sur scène un des meilleurs groupes actuel. Leur musique, look et attitude font que très peux peuvent les égaler sur la scène rock'n roll actuelle. Leur mélange de style font qu'ils se trouvent bien au dessus des groupes dits "authentiques" ne faisant que copier les ancêtres, jusqu'à tous se ressembler tant au niveau musical que vestimentaire et n'apportant souvent aucune nouveauté à cette musique appelée Rock'n roll !

1/23/2012

LA MACHINE A COUDRE - 2012 .01.21

From CONCERT & CO

Quoi qu'il en soit j'avoue que je venais bien pour revoir, et si possible enfin dans de bonnes conditions, Mick Wigfall & the Toxics, pétaradant trio de reprises de rock'n'roll ultra-classiques, que j'ai raté à la Fête de la Musique et vu d'un peu loin au Trolley-bus - où ils m'avaient néanmoins enchanté. Pour monter son groupe résolument vintage, Mr Wigfall a choisi la seule configuration vraiment défendable en rock'n'roll : le trio à contrebasse ! 
C'est lui qui en joue, à grands coups de patte (on croirait qu'il gratte le ventre d'un ours), et qui chante, et ses discrets mais efficaces sbires font le reste... Un guitariste qui a vendu son âme à Gibson, un batteur qui a vendu la sienne à Gretsch (et n'apparaît qu'avec un masque de catch mexicain), et roulez jeunesse... Gene Vincent, Eddie Cochran et divers autres blancs-becs encore en vie, et toute une palanquée de bluesmen noirs oubliés, refont surface pour faire, enfin tous ensemble, une java du tonnerre !
Le répertoire de MW & the T's étant composé en grande partie de classiques rock, pour éviter l'effet fastidieux "une reprise de", vous voudrez bien vous référer à l'excellente chronique de leur premier disque éponyme (écrite par un certain Philippe). Quoi qu'il en soit, ils démontrent d'entrée de jeu qu'ils en ont sous la pédale, de ce répertoire rockab' éternel : aucun des trois titres d'entrée ne fait partie des 14 de leur album (toutes jouées par ailleurs, sauf le blues final). Et je refuse de repartir à la recherche des auteurs originaux, démerdez-vous !
En tout cas il y a ensuite une belle série de leurs titres enregistrés : She's too much for me, Did you mean Jelly Bean, Born to boogie et un morceau joué sans contrebasse, le Big in Japan de Tom Waits (oui, je sais, mais il l'imite vraiment bien !). Avant le retour sur scène de "M.Technicolor Hobo" pour un fumant Teenage Kicks. Entre les titres, vu que les autres ne causent pas, Mick Wigfall tente de baragouiner un peu en français (principalement pour annoncer : "encore un titre de rockabilly !") : il a l'air fort sympathique mais pas complètement bilingue pour l'instant...


Leur musique, certes moins explosive que le punqueroque souvent entendu ici, a l'avantage indéniable d'une plus grande musicalité, et de rythmes plus compatibles avec des oscillations corporelles gracieuses, sans prise de drogue associée. La salle bien pleine, oscille donc de bon coeur en rythme avec cette basse diabolique, à l'entrée d'une autre série assez fabuleuse : Poor Man's Prison, Baby Please don't Go - celle là n'est pas sur disque alors qu'elle est ultra-jouissive : c'est du Them bien sûr, il faudrait vraiment n'avoir jamais vu Sailor et Lula pour l'ignorer ! 
Et puis l'instrumental Egyptian Reggae, et la pétillante Nervous Breakdown, expression qui me fera penser toute ma vie je pense, à Bernard Blier/Raoul Volfoni : "Laisse nous t'dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervous breakdown, comme on dit de nos jours ! . Bref, encore une belle série de titres (25 en tout selon la set-list ?!) et le groupe conclut sur l'excellente Pretty Plad Skirt de Mel Smith, l'une des deux ou trois grandes révélations que m'a apporté leur disque, dans la clameur enthousiaste d'un public globalement ravi.  
Bref, une petite heure de rock'n'roll'abilly à toute berzingue étant vite passée, l'on en ressort saoûls, heureux et gavés de bonne musique ! Merci à la Machine à Coudre pour ce concert qui implante pour de bon Mick Wigfall & the Toxics dans le paysage (pas mal de membres pourtant recommandables du public rock local m'avaient avoué ne pas encore les avoir entendus avant ce soir), après des passages plus confidentiels au Longchamp Palace ou à l'Enthröpy. A très bientôt guys, see you soon !  




From MARSEILLE 2013 . COM


Mick Wigfall & the Toxics confirment avec éclat tout le bien qu’on avait pensé d’eux en les apercevant de loin : grâce à l’explosif trio guitare-batterie-contrebasse, la Machine à Coudre s’est offert un voyage au temps béni du rock’n'roll, 50 ou 60 ans en arrière et tout le public a crié avec eux de concert : Baby, Please Don’t Go !!